Technologie de stockage et de transmission d’informations qui fonctionne sans organe central de contrôle, la blockchain se veut aussi transparente et sécurisée.

On doit l’invention de la blockchain à un certain Satoshi Nakamoto dont la réelle identité est en vérité inconnue. Car derrière ce nom, pourrait en effet se cacher plusieurs développeurs à l’origine de cette technologie dont l’apparition remonte à 2008. La blockchain, ou chaîne de blocs, en version française, est née au même moment que la monnaie cryptographique nommée bitcoin permettant d’acheter des biens et des services ou pouvant aussi être échangée contre d’autres devises.

Une base de données encryptée

De son côté, la blockchain s’impose comme une base de données contenant l’ensemble de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs… Les informations qu’elle contient peuvent être d’ordre privé ou public. Une base de données par principe encryptée. Considérée comme un outil novateur voire révolutionnaire, la blockchain peut trouver nombre d’applications. Elle peut, par exemple, servir à du transfert d’actifs (monnaie, titres, actions…), pour une meilleure traçabilité d’actifs et produits ou encore pour exécuter automatiquement des contrats.

La blockchain au quotidien

Et dans notre quotidien, ses applications sont désormais nombreuses… Prenons l’exemple de l’immobilier. Dans ce secteur, elle permet d’accélérer les ventes. La première transaction immobilière européenne sur blockchain entre professionnels a ainsi été réalisée en juin 2019. L’immeuble concerné situé à Boulogne-Billancourt a été cédé en seulement 30 minutes… Quelques mois plus tard, en novembre 2019, avait lieu la première transaction immobilière sur blockchain entre deux particuliers cette fois.

Au-delà, la blockchain valide aussi la crédibilité des sites Internet d’avis immobiliers où aucun avis ne doit être soupçonné d’être faux… La blockchain permet ici de prouver la véracité des témoignages déposés (analyse des preuves : mandats, factures, etc.).