Thermomètre, tensiomètre, pèse-personne, mais aussi traqueur d’activité… le secteur de la santé connectée est résolument florissant. A lui seul, il génère un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros…
En 2016, selon Grand view research (étude 2019), l’on comptait dans le monde 73 millions d’objets connectés de santé. Un chiffre qui selon les estimations devrait doubler pour atteindre les 161 millions en 2020 ! Et pour cause, les Français ont toute confiance dans ces appareils intelligents ; 73% d’entre eux se disent convaincus de l’intérêt de l’IoT pour la prévention. L’Internet des objets appliqué à la santé est dominé par les « wearables » qui représentaient en 2013 de l’ordre de 60 % du marché des appareils médicaux connectés.
Que fait-on avec les objets de santé connectés ?
Evaluer sa forme, progresser dans une activité physique, maigrir…, les objets de santé connectés sont destinés à différents usages tant personnels que dans le cadre d’une stratégie de prise en charge globale. Ainsi, ils vont pouvoir, selon leur degré de technologies, permettre au patient de mieux prendre ses traitements médicamenteux, prendre sa température, de mesurer sa pression sanguine, son niveau de glucose, d’estimer sa fréquence cardiaque… Mieux, certains appareils (tensiomètre, pulsomètre, cardiofréquencemètre…) sont tellement performants qu’ils permettent aussi d’envoyer des alertes quand les données collectées sont « anormales » (une tension trop élevée, un pouls trop rapide, une situation d’arythmie, par exemple…). Des informations qui sont enregistrées et donc facilement transmissibles au médecin pour une aide au diagnostic. Brosse à dents connectée (pour une meilleure santé bucco-dentaire), capteurs de sommeil, piluliers intelligents… on ne compte plus les objets de santé connectés qui ont résolument le vent en poupe. A tel point d’ailleurs que selon une Étude Xerfi, le marché pourrait atteindre quatre milliards d’euros en 2020…