Le hardware ne devient pas un « produit de base ». Tout n’est pas transposable dans le cloud public. Cependant, vous devez être prêt à faire les choix qui s’imposent à tout moment. Ils sont fonction de votre entreprise et de l’importance de l’informatique pour celle-ci, des applications et des données, ainsi que du moment où ces applications sont utilisées, par qui et pour quelle finalité. C’est la raison pour laquelle les grands constructeurs comme HPE basent rigoureusement leur matériel sur des standards ouverts. Les clients doivent toujours pouvoir basculer facilement entre leur salle informatique, un fournisseur SaaS tel que Salesforce et les clouds publics tels que Microsoft Azure, Amazon Web Services et Google. En tant que fournisseur de matériel, ce ne sont plus les disques ou les processeurs plus rapides qui font la différence, mais bien le degré d’ouverture de votre technologie pour les intégrer.

TROIS EVOLUTIONS MATERIELLES

Forts de cette flexibilité de la technologie, nous constatons que les clients n’achètent plus de matériel « taille unique ». En effet, ils achètent des produits adaptés au projet qu’ils veulent lancer. Les standards ouverts permettent alors de faire des choix d’avenir et d’évoluer avec les tendances. Le matériel ne doit jamais se retrouver sur une voie de garage. Des partenaires tels qu’Econocom vous y aident et veillent à simplifier l’évolution dans un environnement informatique hybride.

Une deuxième évolution concerne le degré de programmabilité toujours plus élevé de l’infrastructure informatique. En raison de l’évolution des besoins, afin d’emboîter le pas à la concurrence ou de garder une longueur d’avance sur celle-ci, les développeurs de logiciels doivent être à même de convertir très rapidement les fonctionnalités métier en code et d’adapter le matériel en conséquence.

Une troisième évolution ne concerne pas du tout le hardware : le « puzzle » hybride contient toujours plus de clouds publics. Pour les applications bureautiques de Microsoft, il est logique que vous utilisiez ces logiciels en tant que service via Office 365. Parce qu’il s’avère souvent difficile d’installer correctement un ERP ou un CRM, de le mettre à jour et de le faire évoluer après une fusion ou une acquisition, vous pouvez également opter pour un modèle SaaS dans ce cas de figure. Le choix d’exécuter certaines applications dans le cloud public est souvent de nature très pragmatique.

QUAND UTILISEZ-VOUS QUOI DANS VOTRE ENVIRONNEMENT HYBRIDE ?

Cependant, il est préférable de conserver d’autres applications et données dans votre salle informatique. Ce constat se pose dans trois cas. Premièrement, quand aucun retard ne peut être toléré. Une raffinerie à Anvers, où les ordinateurs doivent contrôler quelle vanne doit s’ouvrir ou se fermer à quel moment précis, ne peut en effet tolérer la moindre latence, même si le centre de données est situé en Arizona.

Deuxièmement, si vous êtes légalement obligé par le RGPD ou si vous avez toujours besoin de savoir où se trouvent vos données. Et, troisièmement, si cela est indiqué pour des raisons de confidentialité. Une entreprise qui effectue des recherches pouvant déboucher sur un brevet peut-elle être certaine que ses données ne se trouvent pas sur le même serveur que celles d’un concurrent ?

Le centre de gravité entre l’informatique sur site, le cloud public et le SaaS est propre à chaque entreprise et doit pouvoir évoluer en toute flexibilité. Prenons l’exemple des jeunes pousses, qui placent souvent tout dans le cloud avant d’investir dans leur propre informatique. Il revient à des acteurs tels qu’Econocom et HPE de convertir les besoins des clients en un environnement informatique hybride adaptable.

PRIORITE AU LOGICIEL

Les charges de travail, les applications et leur valeur sont les facteurs déterminants dans le cadre de ce choix. Le hardware doit donc pouvoir être géré facilement et uniformément, et vous devez avant tout être capable de programmer et d’automatiser des tâches.

L’informatique est un mal nécessaire qui devient de plus en plus nécessaire. L’infrastructure demeure importante, même face à la montée en puissance du cloud public. Cependant, conservez une marge de manœuvre suffisante pour déplacer à tout moment vos applications et vos données entre votre salle informatique, les clouds publics, les fournisseurs de services logiciels et éventuellement un cloud privé. C’est que l’avenir de l’informatique reste hybride…

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