Viva Technology : 60 000 visiteurs et le plein de surprises technologiques

Les geeks amateurs et professionnels, novices ou confirmés, se sont retrouvés à la Porte de Versailles pendant 3 jours pour échanger, partager, apprendre et découvrir les prochaines technologies et innovations dans le monde numérique. Une grande messe informatique qui pour sa seconde édition semble avoir rencontré un vif succès.

Malgré la chaleur étouffante, le hall 1 de Paris Expo a fait le plein pendant les 3 jours du salon Viva Technology 2017. Cette seconde édition a compté plus de 500 speakers et 6000 start-ups de 50 pays différents. Au total, 450 rencontres one to one entre start-ups et investisseurs se sont déroulées partout dans le salon sur les stands des grandes entreprises qui hébergeaient les jeunes pousses du tech.

Le président Emmanuel Macron s’est offert un bain de foule dès le premier jour du salon, en compagnie de Frédérique Vidalk ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation et de Mounir Mahjoubil, secrétaire d’état chargé du numérique. Après une visite chez Orange, Histovery, Blue Frog, H3 Dynamics et BPI, il a prononcé un discours exposant sa vision et sa stratégie pour faire de la France un leader du numérique. Il a notamment profité du salon pour confirmer la création d’un fonds public de 10 milliards d’euros consacré au développement des start-ups afin de faire de la France «le leader des start-ups nations».

10 sujets majeurs dans les débats

Parmi les nombreux sujets du salon, les organisateurs ont recensé 10 thèmes majeurs de cette édition 2017 :

La Chine en première ligne
L’intelligence artificielle et le big data
L’avenir de la fintech
Les robots prendront-ils la place des humains ?
Virtuelle ou augmentée : vers une nouvelle réalité ?
La mobilité à la demande
Les médias et la publicité face aux défis de la transparence
L’internet de tous les objets
Startups : comment accélérer le développement ?
Les next tech

Dans les allées du salon, les innovations étaient nombreuses. On pouvait par exemple jouer sur un babyfoot connecté qui permet de revoir ses buts en replay comme à la télé ou de calculer la vitesse du ballon chez Foosball Society.

Chez Kino Mo, les moulins de leds “Hypervsn” attiraient tous les regards avec leur effet 3D impressionnant. Ces bannières publicitaires « vivantes » s’animent tels des hologrammes grâce à des centaines de diodes sur les pales d’une hélice qui en tournant reconstitue l’image. A découvrir bientôt dans les enseignes.

Les visiteurs étaient également intrigués par les impressionnantes SeaBubbles présentées sur le salon Un prototype du “taxi volant” électrique a été testé vendredi matin sur la Seine. A son bord la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui souhaite que cet engin du futur puisse opérer sur la seine.

Les geeks gourmands ont pu faire une pause sur le stand de Facebook pour déguster les pâtisseries high tech 3D de Babines Bakery. Une imprimante 3D alimentaire fabriquait sucettes, décorations et gâteaux aux formes personnalisables à l’infini. Les plus grands aussi présentaient leurs dernières innovations à l’instar de Google qui faisait essayer le mode street view en VR sur son stand. Les visiteurs ont également pu suivre une course de drones Parrot Bebop 2 FPV à 5km du salon dans l’hippodrome de Longchamp. Les engins étaient pilotés depuis le salon sur le stand du PMU qui se lance dans l’organisation de courses de drones avec les spécialistes de World Drone Racing.

Chez Qwant, le fabricant Silkke réalisait des avatars animés complets en quelques minutes. Silkke conçoit ainsi des capsules de création d’avatars personnalisables, déployables et opérationnelles en quelques heures. Les avatars sont ensuite utilisables de nombreuses manières, dans le jeu vidéo bien sûr, mais aussi la mode, le sport, le retail, l’éducation… La société a créé près de 1000 avatars en 3 jours sur le salon.

L’éducation était souvent à l’honneur avec la présence des écoles numériques et les écoles de coding invitées par les entreprises à montrer leurs innovations. La maire de Paris Anne Hidalgo a pu s’amuser avec les jolies pièces de bois de Marbotic, une start-up qui mêle technologie et vintage pour enseigner les lettres et les chiffres en douceur aux plus jeunes.