Et si les bureaux fixes venaient à disparaître ? Avec l’émergence des nouvelles technologies, pour les professions qui n’imposent pas de présence « physique »,  il est désormais possible de travailler partout…

homme dans un bureau

Un constat chiffré d’abord : entre les déplacements, les réunions, les RTT…, dans la réalité, les postes de travail ne sont occupés qu’à 60% du temps en moyenne. De fait, l’organisation du travail devient de plus en plus nomade, et donc « sans bureau fixe ».  Désormais, grâce à leurs ordinateurs portables et à leurs smartphones, les collaborateurs peuvent assurer leurs obligations professionnelles depuis leur domicile – quand ils sont en télétravail – , leurs hôtels – quand ils sont en voyage -, et finalement, depuis n’importe quel endroit où ils se trouvent. Il suffit d’une connexion Wifi (ou même d’une connexion partagée grâce à son abonnement 4G) pour rester connecté à ses collègues, managers, clients, prestataires…

Avec l’électronique, on peut tout faire !

Ainsi, la pratique électronique s’est très largement démocratisée. On citera par exemple, les 45% d’actes authentiques régularisés électroniquement en 2016 sur les 3,8 millions comptés cette année-là… On rappellera aussi, au passage, que le zéro papier promet  300% d’augmentation du retour sur investissement…

Télétravail : le vent en poupe

Autre phénomène prégnant qui s’est aussi bien répandu ces dernières années : le télétravail. Plus de 17 % de la population active est aujourd’hui concernée par cette pratique plébiscitée d’ailleurs par les salariés pour la souplesse qu’elle leur apporte et le gain de temps qu’elle leur permet (en s’affranchissant des transports). Les projections montrent que 50 % des emplois devraient être accessibles au télétravail à l’horizon 2030. En outre, selon une étude du cabinet McKinsey*, apparaît que 15 % des tâches seront automatisées dans les 15 prochaines années* tandis que de nouveaux métiers naîtront avec la montée de l’IA… Oui, demain, le travail sera nomade !