« Quel est le ROI (retour sur investissement) ? » c’est la première question posée par les directions générales avant de valider un investissement. Pour y répondre, une vision exhaustive des coûts est indispensable. En effet, le prix à payer pour ses équipements est-il vraiment ce qu’il coûte au final si l’on prend en compte tous les paramètres réels ? C’est ce qu’on appelle le Total Cost of Ownership (TCO) ou le coût total de ses équipements. En d’autres termes, cela signifie qu’il y a de nombreux coûts cachés dans le cycle de vie des équipements. Les coûts de maintenance, de réparation et de gestion peuvent impacter considérablement le budget d’une entreprise et donc le retour sur investissement.

 

La face immergée de l’iceberg

Le concept de TCO révèle la partie immergée de l’iceberg. En effet, on ne voit la plupart du temps que le coût d’achat d’un bien sans se préoccuper suffisamment de la partie non visible des coûts résultant de cet achat. Il s’agit donc ici de creuser sous la surface pour détecter tous les coûts générés par son matériel. En B2B, détenir son matériel informatique  a longtemps été un réflexe au sein de l’entreprise. Cependant ce modèle tend à faire place à des solutions de location all inclusive, permettant de se recentrer sur le cœur de son activité.

Responsabilité du cycle de vie des produits de la commande à la fin d’usage

Lorsqu’on est propriétaire de ses équipements, on est responsable des équipements pendant leur durée d’usage, mais également au-delà.

A titre d’exemple, le coût de traitement d’un smartphone en fin de vie est d’environ 15% de son prix d’origine. En outre, l’entreprise devra déployer des moyens conséquents pour le transport des équipements , l’effacement des données selon les règles de protection en vigueur (RGPD), le reconditionnement éventuel du matériel en vue d’une revente sur le marché de l’occasion ou le recyclage dans le respect des normes DEEE. Autant de tâches coûteuses prises en charge par le loueur dans un modèle locatif puisqu’il reste propriétaire des produits.

En privilégiant la location à l’achat, l’entreprise profitera d’un matériel à forte obsolescence avec l’avantage de le remplacer régulièrement par un modèle plus performant et plus récent. Cette approche vertueuse offre une meilleure gestion de l’obsolescence et permet d’être moins tributaire des pannes, qui engendrent de facto un déficit de productivité. Selon le cabinet d’étude Wilpro Product Strategy and Services, si l’on prend l’exemple d’un ordinateur de plus de 3 ans, les coûts de maintenance dépassent le prix d’achat du matériel, passé ce délai. Par ailleurs, dès la 4ème année, l’ancienneté des équipements génère en moyenne 5 heures d’indisponibilité pour un collaborateur par an.
Sur les aspects de sécurité, ajoutons que des équipements récents présentent moins de failles de sécurité que des modèles vieillissants.

Par ailleurs, l’usage d’un parc d’actifs, qu’il soit technologique, industriel ou énergétique implique une gestion au quotidien et un pilotage fin pour connaître en temps réel la liste des produits, leur localisation, leur état… Les loueurs, dont c’est le cœur métier, mettent à disposition de leurs clients des outils de gestion permettant de disposer de ce suivi

Le traitement administratif pour une entreprise représente une partie importante et chronophage de ses tâches au quotidien. De nombreux  actes de gestion sont nécessaires à l’approvisionnement des produits. Ainsi, la passation des commandes, le suivi des approvisionnements, le paiement des fournisseurs et le traitement des éventuelles incohérences entraînent des coûts élevés si l’on prend en compte le tarif horaire d’un service préposé à ce genre de tâches.  Dans le cadre de la location, le loueur prend en charge ces postes auprès des fournisseurs et devient l’interlocuteur unique pour le client. A titre d’exemple, une commande chez un constructeur informatique leader de 500 configurations (ordinateur portable + écran) génère 35 factures à payer et autant de livraisons.

Le financier, au-delà du coût du matériel

En optant pour la location versus l’achat du matériel, les entreprises peuvent continuer à développer leurs activités sans impacter leur trésorerie et leur capacité d’endettement. Cela permet d’améliorer la rentabilité des fonds disponibles en investissant sur des projets plus profitables que sur des actifs technologiques qui se déprécient dans le temps.

Autre facteur à prendre en compte : la valorisation des produits dans le temps. Econocom dispose d’une expertise produit permettant d’anticiper la valeur du produit en fin de location. Cette valeur, qu’on appelle valeur résiduelle, Econocom en fait bénéficier à ses clients dès le début de location ce qui permet d’afficher une somme de loyers inférieure au prix d’achat d’un produit.

 

In fine, le nombre d’entreprises qui recherchent à mesurer le TCO d’usage des produits ne cesse d’augmenter. Le bénéfice pour elles d’adopter cette démarche est d’éviter les risques d’un dérapage des coûts en prenant en compte tous les paramètres de l’équation. En complément d’une meilleure prédictibilité budgétaire et d’une bonne visibilité des dépenses, les entreprises favorisent une meilleure satisfaction collaborateur en sélectionnant une solution locative clé en main.