Avec un salon à Paris cette semaine, suivi par le SIdO à Lyon, une semaine dédiée à l’Internet des objets prévue cet automne à Angers avec la Cité de l’objet connecté, l’écosystème loT Valley près de Toulouse qui s’agrandit, quelque 1 000 offres d’emplois sur le territoire pour des experts du domaine… l’innovation autour de l’Internet des Objets en France gonfle ses muscles.
La visibilité de l’écosystème IoT français passe, entre autres par les salons professionnels. Après les très sélectifs salons étrangers CES à Las Vegas et MWC à Barcelone où la French Tech a eu son mot à dire, cette semaine, c’est Paris qui braque les projecteurs sur l’Internet des Objets avec la 2e édition du salon IoT World. Les mercredi 22 et jeudi 23 mars, il occupera une partie du parc des expositions de la Porte de Versailles avec 160 exposants, dont Econocom et Digital Security /Econocom. Ces exposants sont majoritairement implantés dans l’Hexagone et représentent toutes les expertises indispensables à l’univers de l’IoT : réseaux et télécom, plateformes, big data et analytics, sécurité, applications, conseils et formation.
À Lyon, début avril, la 3e édition du SIdO, le showroom de l’intelligence des objets accueillera autour de l’intelligence artificielle et de la sécurité 250 exposants. Econocom et Digital Security y seront également présents. Plus de 60 start-up françaises et européennes, sélectionnées sur dossier exposeront également dans un espace dédié. Et ces événements ne sont que la partie immergée de l’iceberg, le reflet du mouvement hexagonal autour de l’IoT qui, en coulisses, monte en puissance.
L’IoT Valley de Labège prend le large
L’IoT Valley est ce regroupement d’entreprises autour de l’internet des objets créé en 2009 près de Toulouse par 4 entrepreneurs dont le plus médiatique Ludovic Le Moan de Sigfox. L’IoT Valley fait partie de la Toulouse French Tech et du réseau IoT et Manufacturing FrenchTech et a su séduire des partenaires prestigieux comme Intel, Microsoft, Samsung, la SNCF ou OVH.
L’IoT Valley fédère une quarantaine d’entreprises et a développé un accélérateur, le Connected Camp pour accompagner pendant 9 mois des start-up triées sur le volet pour tester leur business modèle et amorcer leur phase d’industrialisation. Pour la 2e promotion, ce sont 8 jeunes pousses dont 5 hexagonales et 3 étrangères qui ont récemment fait leur entrée au Connected Camp.
Et l’IoT Valley voit encore toujours grand. Après avoir doublé sa capacité d’accueil l’année dernière, cette structure vise la création d’un vaste campus de 8 hectares d’ici 2 ans qui restera implanté à Labège, au sud-est de Toulouse.
Angers séduit les géants de l’électronique et en profite
Pour l’IoT, la ville d’Angers est devenue à partir de 2015, un point important sur la carte de France avec l’inauguration de la Cité de l’objet connecté. Sa mission : accompagner toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, dans l’avancement de leur projet IoT avec des labos de prototypage.
En octobre prochain, Angers sera aussi fin octobre la capitale internationale de l’électronique en accueillant le World Electronic Forum (WEF), un honneur très disputé en Europe et une première pour l’Hexagone.
Et Angers en profitera pour accaparer les projecteurs sur ses initiatives IoT. La ville entend organiser une semaine dédiée à l’IoT, ouverte sur les entreprises et les échanges via des conférences.
Paris, Lyon et Toulouse : championnes du recrutement IoT
L’Ile de France et 2 grandes cités régionales sont en tête des offres d’emplois dans le secteur de l’IoT, selon Jobijoba Institute. Et comme le montre le schéma ci-dessous, Nantes, Lille, Bordeaux et Rennes sont aussi demandeuses. Avis donc aux candidats, il y a des opportunités, certes pas majoritaires, en dehors de la Capitale.
Sources : L’Usine Digitale/IoT Valley, L’Usine Digitale/WEF, JDN/Emploi IoT