Indiscutablement, la révolution digitale concerne désormais aussi le monde du bâtiment. Cette transition déjà amorcée par nombre d’acteurs du secteur s’impose comme une véritable opportunité pour les entreprises.
Il y a déjà la maquette numérique BIM, comprenez Building Information Modeling, qui permet de modéliser un projet de construction ou d’infrastructure dans sa globalité. Ses fonctionnalités qui concernent l’ensemble des intervenants dans l’acte de construire permet, notamment, de calculer l’impact environnemental d’une opération et d’en améliorer les performances énergétiques. Déjà intégrée par nombre d’entreprises du bâtiment, elle commence à être bien appréhendée par ses utilisateurs. Ainsi, 35 % des professionnels considèrent avoir une connaissance suffisante du BIM, soit une progression de 15 points en 1 an. Notons quand même également que 53% d’entre eux déclarent avoir besoin de se former rapidement au BIM, selon une enquête réalisée par le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment.
BIM : la formation comme enjeu
L’enjeu des prochaines années devrait reposer donc sur la formation d’autant que 60% des métiers de 2030 n’existent pas encore ! Oui, mais alors, outre une meilleure maîtrise de l’impact carbone des constructions, quel est l’intérêt de la numérisation du bâtiment ? Selon les projections de McKinsey Global Institute, la digitalisation permet de réaliser une économie sur les coûts d’un projet de près de 20 %, et ce sur l’ensemble de son cycle de vie. En outre, la digitalisation peut faire économiser au BTP jusqu’à 1,2 trillion de dollars par an sur les phases de conception et d’ingénierie. Grâce aux process qu’il rend possible tout au long de la conception, de la construction et de l’utilisation d’un bâtiment, le BIM définit qui fait quoi, comment et à quel moment, optimisant dès lors les différents usages et postes.