L’arrivée du numérique est une telle révolution dans l’histoire de l’humanité que le numérique a désormais le poids d’un continent. Son utilisation dans notre quotidien n’est pas sans conséquence. Nombreuses sont ainsi les entreprises qui mettent aujourd’hui en place des actions pour lutter contre la « pollution numérique ».
Les chiffres sont impressionnants : si Internet était un pays, il serait le troisième consommateur mondial d’électricité, derrière la Chine et les Etats-Unis.
Plus d’un Français sur deux ne considère pas Internet comme une source polluante importante et seulement la moitié de la population française a entendu parler de la « pollution numérique ».
Des solutions pour réduire l’impact environnemental du numérique
Sans surprise, les géants du Web sont les plus gros consommateurs d’énergie dans le secteur digital. Parmi eux, Google, Facebook ou encore Microsoft mettent en place des actions comme l’implantation de ses serveurs dans des zones froides ou encore l’utilisation d’énergies renouvelables.
A plus petite échelle, d’autres entreprises prennent de nouvelles mesures de réduction de leur impact sur l’environnement en alimentant leurs data centers avec des énergies renouvelables. Les filières de recyclage des produits technologiques ont également un rôle important à jouer et il y a du pain sur la planche : seuls 5% des composants sont actuellement réutilisés.
Greenwashing ou un réel intérêt ?
De nombreuses raisons poussent les entreprises à réagir contre la forte pollution causée par le numérique. D’abord, pour une question d’image : comme un grand nombre d’entreprises, s’approprier un sujet d’actualité et en particulier la thématique environnementale est chose courante.
Aussi, pour continuer d’attirer les jeunes talents au sein de leurs équipes, ces entreprises ont tout intérêt de montrer leur sensibilité pour la cause environnementale. Force est de constater que les jeunes générations sont bien plus sensibles aux enjeux écologiques ; il suffit de voir le manifeste signé par des milliers d’étudiants de Polytechnique, HEC, etc… Ces derniers disent ainsi refuser de travailler au sein d’entreprises qui ne sont pas concernées par les questions écologiques